L’Optimisme – Son Mantra : « Je suis reconnaissant(e) d’avoir rencontré des bosses sur ma route, elles m’aident à me diriger dans la meilleure direction. »

L’Optimisme, c’est quoi ? | Pourquoi la développer ? | Comment la développer ? | Et vous, où en êtes-vous ?

Vous est-il arrivé après avoir vécu une situation éprouvante de faire ce constat : Finalement, heureusement que les choses se sont déroulées de cette manière !” 

Au moment où nous vivons une situation difficile, nous avons du mal à imaginer tous ses bienfaits. Le réflexe est de se fermer. Alors que, si nous restons ouverts et accordons notre confiance dans le processus en cours, la vie peut nous apparaître dans toute sa  générosité.  

En intelligence émotionnelle, l’optimisme est un pilier de la gestion du stress. Les émotions sont ressenties de manière totalement différentes selon la manière dont chacun appréhende le monde. Finalement, n’est-ce pas de notre degré d’optimisme en l’avenir dont dépend  l’arrivée du meilleur ou du pire ?  

Le contexte mondial dans lequel nous sommes plongés laisse place à beaucoup d’incertitudes sur le devenir du monde d’un point de vue économique, social, politique, écologique… L’optimisme apparaît comme une force indispensable. Par chance, il se développe tout au long de la vie !

Au programme de cet article :
– En pratique, l’Optimisme, c’est quoi ?
– Pourquoi développer cette compétence de l’Intelligence émotionnelle ?
– Comment développer un optimisme apaisé ?
– Et vous, où en êtes-vous ?

En pratique l’Optimisme, c’est quoi ?

Contrairement à ce que les plus cyniques peuvent imaginer, l’optimisme n’est en aucun cas de la naïveté ou un manque de conscience du monde

Il n’est pas l’expression d’un espoir absurde qui consisterait à affirmer que tout va toujours bien se passer. Il ne s’agit pas non d’être dans le déni en omettant consciemment ou inconsciemment des éléments de la réalité que l’on considère comme douloureux. En effet, le raccourci qui voudrait qu’un optimisme fort implique nécessairement un sens de la réalité bas est une erreur de définition.

Au contraire, le pouvoir magique de l’individu optimiste est d’avoir la capacité de savoir identifier dans n’importe quelle situation ce qu’il y a de positif, voire même de transformer une épreuve difficile en ce qui pourrait représenter, à terme, une opportunité; de connaissance de soi, de changement de cap, de développement personnel, d’une nouvelle manière de voir le monde, etc. 

Une personne optimiste n’est donc ni candide, ni ignorante mais une magicienne qui va avoir le don de transformer le pire en meilleur. On commence alors à distinguer à quel point cette compétence peut s’avérer précieuse dans des contextes difficiles.

Pour aller plus loin, examinons la définition de l’optimisme : L’optimisme est la capacité à voir le bon côté de la vie et à maintenir une attitude positive, même dans l’adversité. L’optimisme est un indicateur qui révèle l’attitude et la conception de la vie positive adoptée par une personne. Elle implique de rester optimiste et persévérant même dans les épreuves.

Concrètement c’est quoi une personne optimiste ?

C’est quelqu’un qui va appréhender le monde en accueillant ce qui lui arrive, sans s’attacher à ce qu’il y a de négatif. Autrement dit, cette personne va placer son énergie uniquement sur le positif, aussi infime soit-il. Cela ne signifie donc pas qu’elle refuse de voir le négatif mais simplement qu’elle décide de le dépasser pour se concentrer sur le meilleur. L’optimisme devient alors un choix, une décision qui se fait en pleine présence à soi et au monde.

Ainsi, selon ma conviction, une personne optimiste se rapproche plus d’un sage que d’un benêt, et mérite davantage d’estime que le mépris dont elle peut parfois être la victime.

En conclusion, nous pouvons retenir que : « L’optimiste rit pour oublier; le pessimiste oublie de rire. » 

Comment reconnaître l’optimisme ?

Très souvent pour évoquer l’optimisme ou le pessimisme, on évoque la métaphore de celui qui voit le verre d’eau à moitié vide (le pessimiste), ou à moitié plein (l’optimiste).

Georges Brassens, lui, évoquait les choses de la manière suivante : “La seule différence entre un optimiste et un pessimiste, c’est que le premier est un imbécile heureux et que le second est un imbécile triste.” 

A chacun sa réalité :), mais je vais tenter ici de vous présenter une autre image des extrêmes pour essayer de mieux appréhender les tenants et les aboutissants de ces deux dimensions.

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Sur cette image, certains ne verront que la menace de la tempête qui gronde, d’autres n’auront d’yeux que pour ce magnifique arc-en-ciel. Ces deux regards ont raison, ces deux vérités existent dans cette réalité.

Avec un Optimiste : 

VELOPPÉ PEU DÉVELOPPÉ
Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. En toute circonstance, il a une attitude positive et ouverte sur ce qui peut lui arriver. Qu’il parle de son passé, de son présent ou de son futur, il n’évoque que les aspects positifs de chaque expérience. Il sourit à la vie car il estime que dans toute situation il y a du bon à prendre et c’est ce sur quoi il décide de focaliser son attention. Il est très puissant car il n’est pas empêché par la peur, il est prêt à vivre pleinement tout ce que la vie pourra mettre sur son chemin. Pour le pessimiste, tout se passera de toute façon mal. Prostré voire emprisonné, il est découragé car il sait qu’il ne peut rien attendre de la vie, ni des autres. Il n’espère rien puisque selon lui rien de positif ne peut arriver. Il est négatif sur tout et tout le temps. Il voit tout en noir et se fosalisera toujours sur le grain de sable dans le paysage. Il justifie souvent sa posture par une vision soit-disant réaliste des choses. Cette attitude est aussi difficile pour son entourage que pour lui-même car c’est très douloureux à vivre.

Pourquoi développer l’optimisme ?

Nous réalisons que ce que nous accomplissons n’est qu’une goutte dans l’océan. Mais si cette goutte n’existait pas dans l’océan, elle manquerait. Mère Teresa

Pour bien comprendre l’enjeu qui se présente à nous, examinons l’enseignement des neurosciences

Une émotion se déclenche non pas en lien avec les faits qui vont se dérouler dans notre environnement mais en fonction des pensées, de l’histoire, des croyances que l’on se raconte de ces faits. 

C’est la raison pour laquelle vous pouvez trouver des personnes vivant dans la misère avec un optimisme déconcertant et, à l’inverse, rencontrer une personne à qui, en théorie, tout sourit mais qui voit toujours tout en noir.

Le cerveau fonctionne selon le schéma cognitif suivant : 

Stimulus extérieur > Pensée(s) > Emotion(s) > Comportement(s)

Alors pourquoi faut-il être optimiste ?

Car d’après le fonctionnement de notre cerveau, nous comprenons aisément que voir le monde de manière positive va avoir une influence directe non seulement sur les émotions qui vont nous traverser mais aussi sur les comportements que nous allons mettre en place pour y faire face.

Ainsi, lorsque nous avons tendance à la dramatisation, c’est-à-dire à faire d’un événement un drame, ou que l’on rumine, c’est à dire que l’on fixe ses pensées sur des aspects de notre vie que l’on estime négatifs, nous allons ressentir des émotions de plus en plus désagréables. Ce mécanisme neurologique est ce sur quoi s’est fondée la psychologie positive.

Autre point majeur à avoir en tête. Notre cerveau n’agit pas selon ce que nous sommes en train de vivre mais selon ce que nous pensons. 

Par conséquent, si vous êtes en train de vivre physiquement un moment de détente mais que vous êtes envahis par des pensées négatives qui se situent dans votre présent, dans votre passé ou dans votre avenir du type “Comment vais-je réussir à assurer ma présentation de demain devant toute la direction ?”, “Comment Sophie va prendre le fait que je décline son invitation de samedi prochain ?”, “Quand je repense à l’altercation que j’ai eue ce matin avec mon voisin, ça me met en rage ! ”, alors c’est là-dessus que le cerveau va se fixer et sécréter les hormones en lien avec vos pensées. 

Ce second mécanisme explique le pouvoir de l’instant présent et le danger de l’anticipation anxieuse dévorante.

Enfin, les neurosciences l’ont démontré, nous ne sommes pas comme Saint-Thomas qui, selon l’adage, ne croit que ce qu’il voit, l’Homme voit ce qu’il croit !

Comment développer l’optimisme ? quelques clés …

  • Comme je l’ai précisé en introduction, pour développer cette compétence il ne s’agit pas de pratiquer la méthode Coué “Je vais bien, tout va bien” en faisant fi des aspects négatifs d’une situation ou des potentiels risques à venir.

Idéalement, un fort optimisme doit être toujours sécurisé par un fort sens de la réalité (autre compétence de l’Intelligence émotionnelle). Sinon quoi, ce déséquilibre, assez commun dans les évaluations de quotient émotionnel, peut mettre régulièrement en risque la personne concernée qui va s’engager dans des projets sans prendre en compte tous les aspects de la réalité,  positifs comme négatifs.

  • Ce qui va renforcer profondément la capacité d’une personne à voir le monde et son avenir de manière plus douce et positive est d’avoir conscience qu’en toutes circonstances, celle-ci aura les capacités et les ressources d’y faire face.

Cela ne signifie pas pour autant que l’on va se souhaiter de vivre des situations compliquées voire douloureuses (Quoique 🙂) mais plutôt d’arrêter de vouloir éviter tout risque de péril car péril il n’y aura pas.
Ainsi, vous pourrez tenter, oser, lâcher-prise c’est-à-dire vivre tout simplement et en toute sécurité.

Cette compétence, vous l’aurez peut-être compris, est celle de la confiance en soi, que l’on désigne sous le terme d’”Amour-Propre” en Intelligence émotionnelle.

  • C’est souvent après coup, avec le recul, que l’on se rend compte qu’une situation que l’on souhaitait éviter s’est révélée être plus positive que prévu.

La difficulté repose sur le décalage qui peut exister entre ce que l’on croit comprendre d’une situation à venir, et ce que l’on en comprend une fois l’avoir vécue.

En lâchant-prise sur les éléments d’une situation sur lesquelles vous ne pouvez pas agir, et en faisant confiance à ce processus, vous serez étonné(e)s de découvrir que votre optimisme est bien là, peut-être caché derrière un désir de contrôle impossible à assouvir.

Sans lâcher-prise, impossible d’être agréablement surpris par la vie !

Et vous, où en êtes-vous ?

  1. De manière générale, vous décririez-vous comme une personne qui exprime des attentes positives ou négatives sur l’issue d’une situation ? Quel est leur impact sur la façon dont vous fixez vos objectifs et vos buts ?
  2. Décrivez un projet/une tâche qui vous a confronté à certains déboires. Quelle est l’approche que vous avez adoptée pour surmonter ces difficultés.
  3. Lorsque vous planifiez et définissez des objectifs, comment en gérez-vous les risques ? 
  4. Décrivez une situation où vos attentes concernant l’issue d’une situation étaient excessivement positives ou excessivement négatives. Quel impact votre conception a-t-elle eu sur votre performance et sur celle des autres ?
  5. S’il y en a, quelles sont les ressources ou stratégies que vous avez l’habitude d’employer pour rester positif en termes d’avenir ?

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